De salarié·e à entrepreneur·euse : les coulisses sans filtre

Tu en as marre de la routine métro-boulot-dodo ? L’envie de lancer ton propre projet te titille depuis un moment, mais tu ne sais pas vraiment à quoi t’attendre ? On te l'accorde, on voit souvent les succes stories sur Linkedin, beaucoup moins ce qui se passe en coulisses pour y arriver.
Alors, dans cet article, on a décidé de te parler vrai. Voici ce que signifie vraiment passer de salarié·e à entrepreneur·euse, sans filtre, avec les hauts… et les bas. 🎢
Dire au revoir à la stabilité…
On ne va pas te le cacher : quitter un CDI ou un job « stable » pour te lancer dans l’inconnu, ça bouscule… Et pas seulement ton compte en banque ou ton organisation.
En tant que salarié·e, tu sais à quoi t’attendre : un cadre précis, un salaire chaque mois, des horaires définis, des missions connues. Il y a une forme de sécurité, parfois confortable, parfois étouffante.
Quand tu deviens entrepreneur·euse, ce confort s’efface : tu prends tes propres décisions, sans validation au-dessus de toi. Tu dois gérer ton budget, organiser ton agenda, piloter tes projets internes, prioriser tes tâches, tout en assurant la continuité de ce que tu construis. Et ça peut être vertigineux. Ce n’est plus l’entreprise qui trace ta route, c’est toi qui dessines le plan, étape par étape.
Mais dans ce flou, il y a aussi une forme de liberté : celle de créer à ta manière, de tester, de réinventer. Tu quittes un chemin balisé pour explorer ton propre terrain de jeu. Et une fois le vertige passé, c’est là que ça devient passionnant. 🤩
Multi-casquettes, bonjour !
Bienvenue dans la vraie vie de l’entrepreneuriat, où tu passes en une journée de rédacteur·ice à commercial·e, puis de comptable à chargé·e de relation client… Et parfois, tout ça avant le déjeuner. 🤭
Avoir une bonne idée, c’est un excellent point de départ… mais il faut aussi apprendre à la concrétiser et à la faire vivre au quotidien : créer un site et le mettre à jour, gérer les réseaux sociaux, envoyer des devis, relancer les partenaires, faire ta compta, répondre à plusieurs mails...
Cela peut te sembler être un marathon tant tu as l'impression qu'il faudra courir dans tous les sens. Mais la plus-value, c’est que chaque nouvelle casquette te rend plus agile, plus lucide, plus solide. Tu apprends, tu développes des réflexes, tu gagnes en autonomie. Tu passes du “je ne sais pas faire” à “je vais trouver comment”... et cette bascule change tout.
Petit à petit, tu distingues aussi ce que tu aimes, ce que tu veux déléguer, ce que tu as envie d’apprendre à maîtriser. Mais ce n’est pas tout : ces multiples casquettes t’aident aussi à mieux te connaître. Tu découvres ce que tu aimes vraiment faire, ce qui t’épuise, ce qui te challenge, ce que tu veux apprendre à déléguer… Et c’est là que tu commences à poser les premières vraies fondations de ton entreprise. Des fondations qui te ressemblent.
Parce qu’au fond, c’est aussi ça, entreprendre : se construire en construisant son projet.
Les montagnes russes émotionnelles
Un jour, tu décroches ton premier client ou ton premier article dans un média. Tu sautes partout, tu es sûr·e que tu vas révolutionner le monde. Le lendemain, plus rien ne marche, tu reçois un refus, ou ton site bug pile le jour d’un lancement. Et tu en viens à demander si tu as fait le bon choix, si tu n’aurais pas dû rester salarié·e… 🤔
C’est ça, la vraie vie d’un·e entrepreneur·e. C’est intense, instable, parfois brutal, mais aussi incroyablement vivant ! Tes émotions sont décuplées, parce que c’est ton projet, tes idées, ton énergie qu’on met sur la table.
La clé, ce n’est pas d’éviter les fluctuations. C’est d’apprendre à les traverser sans te perdre, à ne pas laisser le doute prendre toute la place et à célébrer chaque petite victoire, même discrète !
Tu développes une vraie résilience, une capacité à rebondir, à faire confiance au processus même quand rien ne semble avancer. Et surtout, tu finis par comprendre que les moments difficiles sont souvent ceux ou tu apprendra le plus.
Et puis un jour, ça prend forme !
Au départ, tout est flou. Tu expliques ton projet avec des "je pense que", "j’aimerais bien", "je ne sais pas encore exactement". Tu doutes, tu explores, tu t’adaptes.
Et puis un jour, presque sans t’en rendre compte… ton projet existe. Il a une identité, des client·e·s, un début d’équilibre. Tu fais moins de choses à l’aveugle, tu sens que ça commence à tenir debout. 🚀
Tu reçois des retours positifs. Tu inspires des gens. Tu vois ce que tu as bâti, même si ce n’est pas encore parfait. Et tu te rends compte que tu es allé·e beaucoup plus loin que tu ne l’aurais imaginé il y a quelques mois.
Non, tout n’est pas facile. Oui, il reste des doutes. Mais tu es en chemin, et ce que tu fais te ressemble enfin. Et ça, ça n’a pas de prix.
Chez Meet My Job, on t’encourage à oser !
On ne va pas te mentir : entreprendre, ce n’est pas pour tout le monde (et c’est ok). Mais si tu sens que c’est pour toi, n’attends pas d’avoir tout prévu pour te lancer.
Parle de ton idée, entoure-toi, forme-toi, teste des choses. Et surtout, avance à ton rythme, selon tes valeurs. ✨
Et si tu veux rencontrer d’autres entrepreneur·euses, trouver des associés, t’inspirer de parcours engagés ou même faire connaître ton projet, Meet My Job, en collaboration avec How I Met My Cofounders, est là pour ça.
Parce que l’avenir du travail ne se construit pas seul·e, et encore moins dans les cases.